D’un bleu indéfini et indécis, presque mystérieux, la première rencontre avec la lavande est d’abord visuelle… puis, soudainement olfactive. Par son fort impact émotionnel, la lavande glisse alors insensiblement du naturel au culturel, que des amateurs (voire des passionnés) du monde entier viennent voir fleurir chaque année ; emblématique, elle évoque presque instinctivement, la Provence.
Les Routes de la Lavande, tel que ce pluriel le suggère, sont multiples… car, loin de n’être qu’un long et sinuant ruban de quelque 800 kilomètres, reliant Crest (Drôme) à Grasse (Alpes-Maritimes) – en s’offrant cependant quelques vagabondages buissonniers – entre plaine et montagne, elles sont avant tout des territoires, des terroirs marqués tantôt par la vigne et l’olivier, le noyer et l’amandier, la truffe… et baignés par la lavande : une lavande dans tous ses états, ancestrale – presque immémoriale – chère aux cœur des hommes qui la travaillent ; et qui donne cette couleur, si particulière et unique, aux paysages, les renouvelant sans cesse.
Philippe Lemonnier, Les Routes de la Lavande, Ouest France, 2011
C’est par ces mots élogieux que Philippe Lemonnier entame le livre « Les Routes de la Lavande ». Il y traduit sa rencontre avec la lavande, l’émotion face à la singularité de ses paysages, la passion des hommes et des femmes qui la cultive, l’enchantement de ceux qui comme lui, en découvre les secrets les mieux gardés.
Ce blog vous invite à vivre un voyage original au « Pays Bleu », dans cette Haute-Provence qui fascine tant son art de vivre semble immuable…
Bonne lecture !